« Cet Africain, ce pèlerin stellaire du monde occidental et oriental n’a pas choisi la voie des spéculations que certains qualifient de théorèmes plastiques. Son art est un langage et un mode d’expression spontané. Son savoir lui-même est une science gaie. Aucune marque étrangère, aucune influence directe ne peuvent être mises à jour dans ses tableaux… La moindre toile de Corsia a des prolongements dans le domaine du sensible. Elle a la densité et l’éclat de l’émail.
Chaque impression, qu’il fixe et enregistre, chaque coup de pinceau qu’il donne d’une main nerveuse, chaque striure et chaque hachure qu’il trace sont naturellement génératrices de vie. Cette pulsation parfois mystérieuse et ce battement des artères invisibles forment l’essence de son art ».
– 1955, George Waldemar (journaliste & critique d’art).